De Brasilia ou de Bankok,
De Moscou ou de New York
De Paris ou de Pékin,
De Varsovie ou de Berlin,
Nous sommes tous les enfants
du monde
Pourtant certains se traînent
dans l’ombre
C’est toujours les mêmes qui
trinquent,
C’est toujours le même
bastringue…
Certains shootent dans un
ballon,
Et pour le faire, gagnent des
millions,
Quand d’autres sauvent des
vies humaines,
Et vivent chichement en hlm.
Y’a pas d’justice, dans ce
vieux monde,
C’est le bazar, la colère gronde,
C’est toujours les mêmes qui
trinquent,
C’est toujours le même
bastringue…
Dans un deux pièces à
Saint-Denis,
La maladie fait ses petits,
Ils sont six sept, dans la
même pièce,
Y’a rien qu’y est fait pour
que ça cesse
Les temps sont durs, pour les
plus faibles,
Alors que d’autres font la
fête,
C’est toujours les mêmes qui
trinquent,
C’est toujours le même bastringue…
Chacun de nous sur cette
vieille terre
Peut témoigner en solidaire
Y’a pas besoin de
statistiques,
Pour se rendre compte du pathétique.
Il suffit d’ouvrir les yeux,
Autour de nous et autour
d’eux,
C’est toujours les mêmes qui
trinquent,
C’est toujours le même
bastringue…
On en parle depuis un siècle,
Mais y’a toujours rien qui se
fait,
On attend quoi pour le
changement,
Pour qu’on se traite
humainement,
Les intérêts de quelques uns,
Sont bien plus forts que d’être
humain,
C’est toujours les mêmes qui
trinquent,
C’est toujours le même
bastringue…
Paroles et musique : Robert Nicollet.