Aux sarments consumés de nos
nuits,
Sur cette plage, presque
endormie,
Quand la lumière frivole se
glisse,
Dans les fissures de nos
abysses.
Sur le sable nacré du matin,
Là où nos volcans, se font
satin,
Les vagues s’habillent de nos
ivresses
Pour que le jour nous fasse
caresse.
Et, si, la vie, ça n’était
qu’ça,
Un peu d’amour, sous un bout
d’toit
Et, si enfin on s’y couchait
On pourrait là s’aimer en
paix.
J’entends le souffle de ta
voix,
Comme un violon, qui
s’poserait là,
Le long d’ton corps, près
d’moi blotti
Une harmonique, en bout de
mi.
Les douces ondes de tes
lèvres,
S’illuminant des bleus
reflets
Que la mer sème à l’infini,
Pour te jouer, en symphonie.
Et, si, la vie, ça n’était
qu’ça,
Un peu d’amour, sous un bout
d’toit
Et, si enfin on s’y couchait
On pourrait là s’aimer en
paix.
Tes yeux aux miroirs du ciel,
Brillent comme des perles au
soleil,
Et, je voyage, j’explore ton
nid,
Couvert de fleurs, couvert
d’envies.
Et nos esprits troublés
s'inventent,
Dans le silence, des nuits béantes
Le vent se lève, la mer,
rebelle,
S’ouvre aux tempêtes de
l’éternel.
Et, si, la vie, ça n’était
qu’ça,
Un peu d’amour, sous un bout
d’toit
Et, si enfin on s’y couchait
On pourrait là s’aimer en
paix.
Laisse moi rêver, t’imaginer
Laisse moi te dire, laisse
moi t’écrire,
Laisse moi te toucher,
t’embrasser,
Et s’faire la vie au verbe
« aimer ».
J’ai trop vécu, d’amour déçu,
De larmes en illusions
perdues,
J’ai trop d’amour a partagé,
Laisse moi te dire, laisse
moi rêver.
Et, si, la vie, ça n’était qu’ça,
Un peu d’amour, sous un bout
d’toit
Et, si enfin on s’y couchait
On pourrait là s’aimer en
paix.
Accroche-toi mon bel amour,
J’n’ai plus de mots, de grand
discours,
J’ne suis qu’une graine dans
mon désert,
Un p’tit îlot, une mauvaise
pierre.
Serre moi fort, qu’je sente
ton corps,
Nos belles étreintes sont nos
trésors,
Effleurer ta peau, ton doux
visage,
Ne t’avoir toi, pour seul
bagage.
Et, si, la vie, ça n’était
qu’ça,
Un peu d’amour, sous un bout
d’toit
Et, si enfin on s’y couchait
On pourrait là s’aimer en
paix.
Et, si, la vie, ça n’était
qu’ça,
Un peu d’amour, sous un bout
d’toit
Alors j’décrocherai l’infini,
Pour te l’offrir chaque nuit.
Enfin, chanter jusqu’aux
étoiles,
Nos cris d’amour, nos tendres
escales,
Jusqu’à c’qu’ensemble fous et
heureux,
Comme des amants, deux
amoureux.
On s’endormira là sur cette
plage,
Comme naufragés du grand
voyage
Jusqu’à l’ultime instant de
vie,
Pour un dernier baiser, ma
mie…
Et, si, la vie, ça n’était
qu’ça,
Un peu d’amour, sous un bout
d’toit