Ils nous attirent à coup de
boniments,
D’informations prises à la
volée
Qu’ils déversent
instantanément,
Sur leurs journaux, leurs
radios, leur télé.
Ils prennent souvent un malin
plaisir,
D’annoncer des drames, le
plus rapidement
Pour être les premiers, a
nous parler du pire
Et gagner quelques points sur
leur audience.
Et gagner quelques points sur
leur audience.
Puis, l’information arrive à
l’oreille,
D’un homme politique, qui
dans son réveil,
Prend la parole sans avoir étudié,
Le problème qu’on lui avait
énoncé.
Il nous parle alors que c’est
un vrai scandale,
Qu’avec lui ça ne serait
jamais arrivé,
Puis, il s’étouffe,
bouffonne, s’encanaille,
Quand on lui d’mande ce que
lui, aurait fait.
Quand on lui d’mande ce que
lui, aurait fait.
Le gouvernement promet la
transparence,
La vérité, sur ce scabreux
dossier,
Qu’il faut traiter avec
vigilance,
Dans l’excellence et
l’efficacité.
Au parlement, tout le monde
en discute,
De gauche à droite, on montre
ses gros poings,
On bavarde mais ça c’est
« comme d’habitude »,
Entre une interview et une
poignée de mains.
Entre une interview et une
poignée de mains.
On finit par créer une
commission,
Composée d’experts et de
parlementaires,
Qui dans six mois, donneront leurs
conclusions,
A la tribune, la nuit en
plein désert,
Ils amenderont cette nouvelle
loi pathétique,
Pour éviter quelques complications
Puis la voteront, ça, c’est
bien moins comique,
Sans publier le décret
d’application.
Sans publier le décret
d’application.
On me dira que cette chanson
s’égare,
Qu’il y a des gens qui font bien
leur boulot
Mais je sais aussi, que dans
ce gros bazar
Il y en a d’autres qui
profite un peu trop.
Quelques abus, des mensonges,
des combines,
De tristes coutumes, qui
marquent vraiment très mal,
Quand par ailleurs vous nous
courbez l’échine
Pour rattraper, vos erreurs abyssales.
Pour rattraper, vos erreurs
abyssales.
Paroles et musique: Robert Nicollet.