J'aimerais te couvrir de
pétales de lotus
Parfumer de baisers tes
lèvres de vénus
J'aimerais dans le soir,
effleurer l'épiderme,
De ton corps allongé sur la
soie du suprême
Liberté, Liberté chérie.
Broder des mots d'amour, en
dentelles de soupir
Aiguiser tes envies, jusqu'à
l'ultime plaisir.
J'aimerais déguster dans le
graal de tes nues,
Le vin chaud et fruité, de
l’amour absolu.
Liberté, Liberté chérie.
Le jour s'embrume des
caresses du soleil,
Ce frais matin d'hiver, au
jardin en sommeil,.
Je ne te vois pas, pourtant
je te devine,
Au travers du carreau, alors
j'imagine...
Et nous dansons, nous
chantons nos libertés
Aux
souvenirs des colombes qu’ils ont assassinées.
Et j’entends encore hurler nos
cris de liberté...
Ta silhouette ambrée, aux
lueurs vacillantes
Se mouvant subtilement, sur
la soie amarante,
D'un canapé en satin, aux
plissures embrasées,
Par ton corps en suspend de
désirs amourés.
Liberté, Liberté chérie.
Un parfum embaume, le souffle
de ton âme,
J'entends ton coeur vibrer,
grisé par ta flamme.
Elle te saoule, t'enivre, te
transporte infiniment
Lorsque le soir nous vient,
perchés au firmament
Liberté, Liberté chérie.
Le jour s'embrume des
caresses du soleil,
Ce frais matin d'hiver, au
jardin en sommeil,.
Je ne te vois pas, pourtant
je te devine,
Au travers du carreau, alors
j'imagine...
Et nous dansons, nous
chantons nos libertés
Aux souvenirs des colombes
qu’ils ont assassinées.
Et j’entends encore hurler
ces cris de liberté...
Nous plongeons nos nuits dans
le jour de nos lunes.
Aux brumes en sursis d'un
soleil nocturne.
Et, nous nous envolons,
hirondelles du printemps,
A nicher nos toujours, comme
deux jeunes amants.
Liberté, Liberté chérie.
Je laverai tes sanglots, aux
plages de tes joues
Aux émeraudes de tes yeux, posés
là, en bijou,
J'en baiserai les éclats, les
rayons de lumières,
Les ombres endormies au lit
de nos hiers.
Liberté, Liberté chérie.
Le jour s'embrume des
caresses du soleil,
Ce frais matin d'hiver, au
jardin en sommeil,.
Je ne te vois pas, pourtant
je te devine,
Au travers du carreau, alors
j'imagine...
Et nous dansons, nous
chantons nos libertés
Aux souvenirs des colombes
qu’ils ont assassinées.
Et j’entends encore hurler
ces cris de liberté...
Aux sonates de tes vers,
j'entends des harmonies,
Des larmes qui dégoulinent,
sur les froideurs de la nuit
Cette mer en cavale sous les
pluies de l'hiver,
Et ta voix qui sublime les
chants de l'éphémère.
Liberté, Liberté chérie.
J'inventerai des cieux, au
bout de l’infini,
Où nos jours couleront des
plus belles rivières.
Où tes ailes coupées, par des
hommes en folie
S’ouvriront à nouveau, pour
reprendre les airs.
Liberté, Liberté chérie.
Le jour s'embrumera des
caresses du soleil,
Ce doux matin d'été, au
jardin en réveil,.
Je te verrai à nouveau, toi,
sublime et divine
Au travers du carreau, alors
j'imagine...
Et nous danserons, nous chanterons
nos libertés
Aux souvenirs des colombes
qu’ils ont assassinées.
Et j’entendrai toujours
hurler ces cris de liberté...
Liberté, Liberté chérie.
Paroles et musique: Robert Nicollet.